L’éthique (et tac) politique
Il n’est pas rare qu’à l’aube d’élections l’on nous matraque d’éthique en politique; que ce soit pour les mandataires, les fonctionnaires & cie.
Science de la morale et des moeurs, l’éthique, qui devrait être le moteur du politique, semble ne pas faire bon ménage avec ce dernier; inutile de vous rappeler les « affaires » qui ont toujours tendance à poindre le bout du nez juste au moment où il faut. Curieux, non ?
A croire que certains gardent les casseroles au chaud pour les ressortir à froid le moment venu… Non, je ne peux pas y croire, ce n’est pas possible, si ?
Personnellement, j’aurais davantage envie de parler des tics en politique et ce pour la raison qu’ils se répètent bien trop souvent. Et toc !
De là à penser que les politiques sont des as de la phonétique…
Quant à l’après élection ?
Au diable les promesses électorales, au diable la plus grosse partie des programmes. Quant il s’agit de défendre sa place, son poste, on est prêt à tout, même à renier ses propres convictions, mais toujours au nom « du bien être du citoyen » (sic et non tic, quoi que)…
Cohérence, durée sont d’autres mots galvaudés. Comment expliquer le dédoublement de fonctions, comment expliquer le cumul de mandat, comment expliquer 5 ministres en 10 ans en matière d’enseignement, etc, etc… « Latin », ai-je envie de dire !
Mais nous sommes des citoyens lambda, nous n’y comprenons rien bien entendu.
« Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infâme des tromperies » – G. Maury