Se regarder le nombril
Quand nous cesserons de nous regarder le nombril pendant que la terre se pare d’une couleur nauséabonde, nous pourrons espérer voir une éclaircie. Cela vaut pour bon nombre de pays se disant démocratique. Les pauvres s’appauvrissent, les riches s’enrichissent ; le fait est là et existe depuis belle lurette. Classe moyenne avez-vous dit ? Elle se réduit à peu de chagrin !
En RDC, si le ciel est encore bleu, ce n’est, à l’évidence, que grâce à l’astre soleil. Ni plus ni moins. Les réelles initiatives positives pleuvent pourtant – euphémisme en saison sèche -, mais étouffées dans l’œuf quand elles ne sont pas gangrénées par l’avidité de certains. Question de culture dans un pays où la population ne sait de quoi sera fait demain ? La question est osée, n’y voyez cependant pas une généralité.
Je lis, j’entends. Un sac de nœuds dans lequel un chat n’y retrouverait pas ses petits. Et on se lance des piques, on distribue les fake news à défaut de sacs de farine, on aide parfois à grands coups de publicité.
Tout est là pourtant pour faire de ce pays, une force vive mondiale. Question de volonté et d’honnêteté !