La page blanche
Ai pris le clavier cette après-midi – à défaut de la plume – et le syndrome de la page blanche s’est brusquement installé. Trop d’idées tuent l’idée. J’avais envie d’écrire, les mots se sont entremêlés : amour, état d’esprit et j’en passe. Des kilomètres de mots ont envahi ma tête, pas celle d’un autre. Des kilomètres de mots… Vais-je être taxé pour ces kilomètres à l’instar de ce que l’on entend dire dans le petit royaume de Belgique ?
Déjà que la culture est « parent pauvre », il ne manquerait plus que cela !
Cigarette, whisky et p’tites pépés ont été source d’inspiration pour les uns ; je me contenterai de cigarettes et de café…. Le reste étant trop onéreux.
Que dire, qu’écrire… Ce n’est pas le jour et pourtant l’envie est là. Vous raconter les péripéties d’un projet qui me tenait à cœur et qui, par une odieuse désinformation, est tombé à l’eau ? Pas la peine, les responsables n’en valent pas la peine. Il faut tourner la page…ou brûler le livre.
Vous dire que ma voiture a rendu l’âme ? Non, je n’en ai plus. Vous dire que je vais déménager ? Vous dire que la vie n’est pas toute rose ? Que la solitude pèse ? Que demain est un autre jour ? Que le moral est à plat mais que cela ira mieux sous peu ? Pas intéressant pour un sou et en plus ce n’est pas vrai.
Je pense qu’il est plus sage de laisser le temps au temps et la page à moitié blanche.