Sales amis ?
« Elle aimait à laisser sa demeure ouverte afin que les damoiselles, pourtant bien jeunes et dont elle avait la responsabilité, puissent y batifoler avec les garçons rencontrés. Pourtant, c’est lui qu’on essayait de châtier pour des actes répréhensibles qu’il aurait commis.
Une autre, à l’haleine d’odeurs de poubelle et adepte des cancans sulfureux, se basant sur les on-dit, n’avait que de plaisir à baver sur lui sans le connaître…
A ces éléments à charge dont il prit connaissance bien tard, beaucoup ont cru. Il semble s’avérer maintenant que tout ne fut que coup monté, une histoire bien sale dont l’objectif était sans nul doute de le détruire complètement. Cependant le mal étant fait, il se demandait comment inverser les choses afin que son honneur puisse être lavé sachant qu’il faut des années pour se construire une réputation et quelques secondes pour la détruire (…) »
Il est des personnes en ce monde dont la vie est tellement triste et sans couleur(s) qu’elles se sentent obligées de salir les autres pour exister. Cela me remémore la phrase de Gandhi « il n’est pas nécessaire d’éteindre la lumière de l’autre pour que brille la nôtre », citation qui a, hélas, encore de beaux jours devant elle. Nature humaine.
Ne voyez surtout pas dans ces quelques mots un quelconque essai philosophique sur l’éclairage d’une vie mais bel et bien un constat personnel sans aucune prétention notoire.
De tous temps, l’Homme a « joué des coudes » pour se faire sa place au soleil et donc au détriment parfois, souvent, d’une autre espèce. Il s’en est pris aussi à ses frères et sœurs. Inutile ici de vous faire un rappel de l’Histoire ou de vulgariser le tout par des dessins.
On est toujours sali par plus sale que soi, on n’est jamais sali que par la boue…
Bonne journée !