L’homme que vous avez tenté d’assassiner
Madame,
Je vous appelle Madame bien que ce titre vous l’usurpez, du moins en la noblesse qui lui sied.
Il m’est revenu de votre part de bien tristes velléités dont vous me permettez d’être horrifié. Je n’ai cependant pas compris toutes leurs teneurs, ces dernières m’ayant été succinctement relayées. Ou trop bien comprises peut-être : salir pour s’enivrer d’un bonheur auquel vous n’avez jamais goûté. Il semble que cela soit devenu votre tasse de thé. À l’époque, vous aviez pourtant d’autres chats à fouetter.
Je me souviens vous avoir rencontrée, lors d’un événement sympathiquement passé, nous nous étions même amicalement salués. Quel est donc votre objectif après tant d’années ? Que je délivre ma vérité ? Oui, vous aimiez prendre votre pied, sans doute une façon pour vous de lier des amitiés avec ceux qui rêvaient d’en disposer. Auriez-vous, à force de vous avoir trop aidée, pris vos rêves pour la réalité ?
J’aimerais dès lors, si vous me lisez, qu’amende honorable vous fassiez, ce qui me permettrait éventuellement de vous pardonner. Si tel n’est pas le cas, soyez assurée que, sous peu, vous parviendra un tout autre type de courrier. Quant à vos éventuels soutiens, je me dois de vous le préciser, de courriers aussi, ils seront parés.
Recevez toute ma RELATIVE considération, elle a la même valeur que vos accusations.
L’homme que vous avez tenté d’assassiner…