La chronique du 26 octobre 2020 : Quo vadis covidé ?
Le week-end fut mouvementé en matière d’actualité, on se contentera d’une petite pensée.
Comme à l’accoutumée, je me lève, j’évite de la bousculer, comme d’habitude. Douché, habillé, je prends mon café, je lis les actualités, comme d’habitude. L’Europe est rouge parce que covidée. Alors qu’il n’y a plus de frontières entre européanisés, tout est cependant fermé, on ne peut plus y entrer.
Il n’y a plus de frontières aussi à l’imbécilité, pardon, il n’y a jamais eu de frontières à l’imbécilité : complots, ragots, des actualités font le lot.
Et soudain, le refrain revient : pourquoi, oui pourquoi l’Afrique n’est-elle pas plus virusée que ne l’est l’Europe ? Pourquoi, pourquoi, oui pourquoi ?
En de pareils moments, c’est bien mal placé. Le comment résoudre le problème serait plus avisé. Rassurer aussi en choisissant des mots pesés et non lancés à la vitesse grand V.
Et non à la manière d’une ministre de la santé : « On NAVIGUE À VUE, et je pense que si on se serre les coudes et qu’on essaie d’agir de la même manière et dans le même sens, on y arrivera « .
On est loin du kayak et de la première vague pourtant…
Naviguer à vue, à savoir sans instrument, autant de chance de se tromper et puis c’est interdit de voyager, non ?
J’aimerais rappeler que Colomb naviguait à VUE aussi, c’est d’ailleurs de cette manière qu’il s’est retrouvé aux Bahamas pensant être aux Indes…
Quant à se serrer les coudes, je pensais qu’on ne pouvait que se les cogner…
Bon, c’est pas tout ça mais va falloir à nouveau innover et là, c’est pas gagné parce qu’en Belgique, on n’a pas de pétrole et plus d’idées.
A demain