Attendons que le vent se calme…
Elles virevoltaient dans le ciel, ces hirondelles. Aucun avion, aucun chemtrail. Elles se jouaient des nuages, eux, qui avaient eu raison de l’orage. Le ciel reprenait ses couleurs, d’un azur bleu que jalousait le soleil.
De bleu, au sol, question il était également : deux « casques » se livraient bataille pour un territoire. A conserver, à conquérir.
Dans la cuisine, on s’affairait au repas du soir. Je quittai la pièce et m’isolai sur la terrasse cherchant à la fois calme et fraîcheur.
Quelle étrangeté que celle d’être tourmenté entre guerre et paix ! Paix de l’âme et de l’esprit confrontée à l’envie de prendre le rôle de Don Quichotte et de se battre contre des moulins. Je ne suis pourtant pas encore fou.
Les moulins attendront, nous les surprendrons plus tard au moment où le vent sera devenu aussi faible que leurs fondations…